Je viens à peine de terminer la lecture de Jusqu'au dernier de la fine équipe des Nicci French et j'en ai toujours la chair de poule... ( titre original Until it's over - sortie UK en 2007).
Comme à chaque fois que je commence un de leur Thriller, je suis toute excitée de ce que je vais y trouver, je dévore les pages à en faire des nuits blanches, je suis déçue quand je tourne la dernière page et pressée d'en débuter un autre. Mais je laisse toujours passer quelques semaines, voire quelques mois avant d'en débuter un nouveau, le temps de retrouver ce sentiment de délectation.
Le pitch : c'est la fin du printemps à Londres, Astrid Bell est coursière et parcourt la capitale sur son vélo dans tous les sens du terme et tous les jours de la semaine. Elle vit dans une vieille bâtisse dans Maitland Road entourée de 6 autres colocataires. Chacun a ses petits secrets bien enfouis derrière les 4 murs de sa chambre, univers clos qui correspond bien à sa personnalité.
Tout se passe bien dans le meilleur des mondes quand l'événement tant craint par tout coursier à vélo qui se respecte se produit : Astrid est renversée par une habitante de sa rue qui n'a pas regardé dans son rétro avant d'ouvrir sa portière, et ce pratiquement en face de chez elle. A partir de là les événements s'enchaînent pour Astrid et elle est emportée dans un ouragan de violence et de faux-semblant.
Le lendemain de l'accident on découvre le corps de Peggy Farell, (la conductrice) dissimulé sous ses poubelles. Quelques semaines plus tard, alors qu'elle vient chercher un paquet chez la riche Ingrid De Soto, Astrid découvre son corps sans vie et son visage sauvagement mutilé. Le même scenario se répète plus tard mais cette fois avec Léah. Tout le monde la déteste, elle et Miles, le propriétaire de la maison où ils vivent tous, ont décidé de vivre ensemble alors tout le monde doit partir, lui et Astrid ont été amants dans le temps.
Il devient évident pour la police et pour tous : Astrid Bell est le seul lien qui unit ces trois femmes, pourtant la police est persuadée qu'elle n'est pas coupable de ces crimes ignobles, mais alors qui ?
Quand le corps de Léah est découvert, l'étau se resserre sur les habitants de la maison et tout le monde devient suspect, les langues se délient, les défauts des uns et des autres éclatent au grand jour, tout le monde cherche à fuir cette maison qui ne symbolise plus que le malheur.
L'intrigue est rondement menée, et l'histoire se présente en deux partie. La première décrit la souffrance d'Astrid d'approcher la mort de si près, de voir ses amis s'entre-déchirer, nous sommes dans sa tête, nous frissonnons avec elle à chaque frôlement d'épaule, à chaque pas feutré entendu dans l'escalier de cette grande maison.
La seconde partie nous projette dans la tête du tueur, on y arrive sans crier gare, comme une intrusion dans cet esprit torturé, on parcourt son passé, son mal être, toutes ces années passées dans l'ombre. Enfin il renait, il est dans la lumière, doté d'un super esprit qui lui permet de gagner sur toute la ligne et d'avoir toujours une longueur d'avance sur les autres, et d'un super pouvoir : celui d'ôter la vie en un fragment de secondes. Il tue avec une telle facilité qu'il s'en étonne lui-même et s'en trouve génial, mais n'en ressent jamais aucun remords, c'est de leur faute à elles s'il a du les tuer, elles sont tellement idiotes, elles ne sont tellement pas elle, celle qu'il aime et qu'il attend patiemment, celle dont le tour viendra...
pffiou ça met dans l'ambiance. Il me tente bien ce bouquin, je note.
RépondreSupprimerRhoo ça me tente bien aussi ...
RépondreSupprimerEncore un titre sur ma liste "à lire"!
RépondreSupprimerMerci pour ce résumé !
Bisous